Le tribunal régional de Ratisbonne a récemment condamné un homme de 54 ans à de nombreuses années de prison pour homicide involontaire et coercition. Comme le Radio bavaroise le tribunal a utilisé pour la première fois en Allemagne les enregistrements d'un orateur intelligent comme preuve. Les deux enregistrements sonores ont été réalisés par un Amazon Haut-parleur d'écho, qui se trouvait dans la chambre de la femme tuée, enregistré pendant la nuit du crime. L'écoute, outre la victime, est aussi la voix de l'auteur de l'infraction, désormais condamné.
Une décision au cas par cas permet l'évaluation des dossiers
Les en § 100c Le code de procédure pénale (StPO) couvre en fait les enregistrements effectués par la police lors de l'écoute d'un domicile sur soupçon de crime grave. En revanche, l'évaluation des enregistrements vocaux déjà existants, comme dans la procédure désormais clôturée, n'est pas réellement réglementée par le § 100c StPO. Toutefois, une décision individuelle du tribunal régional de Ratisbonne est arrivée à la conclusion que, dans le cas précis, l'intérêt des poursuites l'emportait sur la protection de la personnalité des personnes enregistrées.
Amazon transmet des données sur une base volontaire
Dans la procédure actuelle, Amazon a volontairement fourni les enregistrements vocaux suite à une demande du parquet de Ratisbonne au contact européen des autorités. Si Amazon avait refusé de remettre les enregistrements, l'accès n'aurait été possible que si les autorités judiciaires américaines avaient accédé à une demande d'assistance juridique du ministère public de Ratisbonne.
Les autorités allemandes chargées de l'enquête pourront-elles trouver Nuage l'accès aux données stockées dépend principalement de l'emplacement du serveur. Pour les serveurs situés en Allemagne, l'accès est généralement possible sans problème. Comme l'explique M. Solmecke, les services répressifs peuvent également évaluer les données provenant de serveurs accessibles au public dans le cadre de la Convention du Conseil de l'Europe sur la cybercriminalité. Dans le cas des serveurs non européens, en revanche, les enquêteurs ont besoin de l'aide des autorités étrangères ou de la coopération volontaire des opérateurs de serveur.
En 2017, Amazon a refusé de divulguer les documents dans une affaire similaire jugée dans l'État américain de l'Arkansas. Ce n'est que lorsque le suspect a autorisé la remise des données qu'Amazon les a transmises au ministère public.